29 novembre, 2024

Faites connaissance avec Debbie Scora : Interview avec une professionnelle dévouée
SF: Bon, Debbie, commençons par ton nom, titre professionnel et nombre d’années à St.Amant.
DS : Je m’appelle Debbie Scora et je suis responsable des services de gestion de cas. Ça fait 21 ans que je travaille ici. Depuis 2002.
SF : Ouah, ça fait longtemps. Génial! Quel a été ton cheminement professionnel à St.Amant?
DS : J’ai commencé à travailler à St.Amant dans le programme d’aide aux familles, qui est un programme de travail social intensif de courte durée pour les familles ayant besoin de soutien supplémentaire. Nous soutenons des familles jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de s’en sortir seules en leur fournissant des renseignements, en les formant, en leur donnant accès à des ressources, du counseling, en les aidant à élargir leur réseau et en leur apportant notre soutien dans quasiment tous les domaines. Après mon deuxième congé de maternité, je suis revenue et j’ai occupé le poste de coordonnatrice du programme de soutien communautaire qui comprenait des cliniciens communautaires de diverses disciplines. Ensuite, vers 2014, on a regroupé tous les cliniciens au sein des services cliniques et je suis devenue coordonnatrice en travail social. Je supervisais l’équipe en travail social à St.Amant. Après mon troisième congé de maternité, je suis retournée au programme de soutien aux familles afin de pouvoir travailler à temps partiel. Ensuite, en 2022, on m’a parlé du programme de gestion de cas donc j’ai occupé ce poste.
SF : Ouah! Quelle carrière à St.Amant!
DS : Oui, c’est vraiment génial de pouvoir occuper de nouveaux postes et de relever de nouveaux défis tout en restant au sein de St.Amant!
SF : Comment s’est passée ta transition vers le programme de gestion de cas?
DS : Fantastique. Le fait de ne plus travailler directement avec les familles me manque, mais ce changement a été stimulant. C’est ce que j’adore de St.Amant. Dès qu’on veut changer, St.Amant nous laisse poursuivre notre passion. Depuis l’année dernière, on a embauché 21 travailleurs sociaux, deux membres du personnel administratif, un superviseur et on s’occupe à présent de 2 700 familles. Ça représente beaucoup de travail, mais c’est une occasion incroyable d’apprendre et de s’épanouir.
SF : À quoi ressemble une journée ordinaire pour toi?
DS : Ce que je fais en ce moment c’est répondre à beaucoup de questions, car le programme de gestion de cas n’est pas nouveau que pour les nouveaux membres du personnel, mais aussi pour tout le monde : les familles, le personnel, moi-même, St.Amant! Bien que nous ayons suivi de nombreuses formations, la courbe d’apprentissage est considérable. Je passe beaucoup de temps avec mon équipe et à échanger avec les membres des familles pour leur expliquer les changements et m’assurer qu’ils se sentent accompagnés. C’est très axé sur le fait de communiquer avec les gens et de s’assurer que le programme respecte les valeurs de St.Amant afin que les familles se sentent soutenues.
Je prends vraiment le temps de m’assurer que chaque pas que les familles prennent avec St.Amant soit une expérience positive. Tout repose sur le fait de bien comprendre ce que les familles ressentent, pourquoi elles ressentent ça et les aider à résoudre les problèmes qu’elles rencontrent. C’est intéressant parce qu’il faut trouver comment accompagner le mieux possible les familles, faire en sorte que ça fonctionne et qu’elles se sentent bien. Il faut écouter, identifier où il y a des écarts et être aussi réactif qu’innovant. Et même lorsqu’il n’y a « aucune réponse », il y en a toujours une parce qu’on peut être source de changement.
SF : Maintenant que l’on connaît ton « quoi », quel est ton « pourquoi »? Qu’est-ce qui te passionne à St.Amant?
DS : Quand les gens me posent la question, j’aime leur parler de mon histoire. J’ai grandi dans une petite ville de 900 habitants et il n’y avait pas beaucoup de débouchés professionnels. Je me souviens d’en avoir discuté avec ma conseillère d’orientation qui m’avait suggéré la psychologie ou le travail social, mais me disait que les travailleurs sociaux voulaient simplement « sauver le monde ». Je me suis donc orientée vers la psychologie et travailler au MDC a été l’un de mes premiers emplois quand j’étais étudiante. J’ai bien aimé, mais j’ai vu qu’il fallait encore de la sensibilisation. Je n’avais que 19 ans à l’époque et je sentais que je n’avais pas les outils pour changer les systèmes, mais j’ai réalisé que rendre le monde meilleur me passionne et que le travail social me permettrait d’acquérir les compétences et de saisir les occasions de le faire, donc j’ai continué en travail social. Il existe une citation sur le fait qu’on ne peut pas en vouloir à une plante qui ne pousse pas. Il faut observer son milieu et identifier ce qu’on peut changer pour qu’elle s’épanouisse. C’est ce qui m’a orientée vers le travail social et St.Amant : on a la possibilité de changer une partie du monde pour le rendre plus accessible et accueillant. Si tout le monde contribue un peu à changer le système, il va être amélioré et créer un monde où tout le monde est bienvenu et compris.
SF : C’est tellement inspirant! Mais j’aimerais mentionner que chez moi, j’en veux vraiment à mes plantes. Je n’ai pas vraiment la main verte. Est-ce que tu aurais des histoires inspirantes, intéressantes ou amusantes concernant ton travail à St.Amant?
DS : Ce que je pense avoir appris au cours de mes 21 dernières années c’est que les gens ici sont VRAIMENT fantastiques. Tout le monde donne le meilleur de soi-même en tout temps. Je suis tellement impressionnée par toutes les personnes qui travaillent ici depuis toujours et aussi les nouveaux membres du personnel qui sont immédiatement prêts avec le soutien de tout le monde, quel que soit le programme. Le degré de collaboration pour faire en sorte que la gestion de cas soit opérationnelle en si peu de temps est incroyable. Je pense que la culture organisationnelle de St.Amant est aussi bonne parce que ton avis et ton vécu, peu importe qui tu es et quel poste tu occupes, sont valorisés. Nous travaillons toutes et tous ensemble pour la même raison et c’est ce qui ressort dans tout ce que St.Amant fait. C’est vraiment agréable de travailler dans cette ambiance.
SF : Aimerais-tu remercier une personne en particulier à St.Amant et me dire pourquoi?
DS: Non.
SF: Bon, l’interview est terminée alors (ha ha ha!)?
DS: Non, c’est juste que je ne sais même pas comment choisir une seule personne! Je tiens vraiment à remercier toutes les personnes de l’équipe de la gestion de cas. Elles sont très exigeantes et sont formidables. Il y a 23 personnes dans l’équipe pour soutenir plus de 2 700 familles. Je sais qu’elles accordent de l’importance à CHAQUE famille, qu’elles le font tout en apprenant le système et en faisant leur travail. J’apprécie sincèrement chacune de ces personnes.
SF: Vu que les gens des communications ne sont pas connus pour être doués en mathématiques, pourquoi ne pas me donner les 23 noms et les remercier toutes et tous.
DS: Parfait!
- Miranda Alarie
- Jessica Beaudin
- Lisa Bissett
- Colleen Bourns
- Devan Correia
- Meghan Demare
- Adetoro Eludipo
- Sara Erickson
- Michelle Fillion
- Ritka Ishaku
- Stacy Joyal
- Hanna Melville
- Randi Marshall
- Kim Parks
- Cherish Payjack
- Chance Peloquin-Epp
- Chanique Phillips
- Alex Poitras
- Mila Rowe
- Paul Schmidt
- Susan Sousa
- Kirsty Telford
- Ashleigh Williams
SF: Tu sais que j’aime mettre des petites questions surprises dans ces interviews donc, à quelle question pouvant amener à des réponses étranges aimerais-tu que les membres du personnel répondent en interne à la fin de cet article dans la section des commentaires?
DS: Quelle est votre nourriture ou boisson réconfortante préférée? La mienne, c’est le thé chai latté!
SF: Excellente question compte tenu du temps printanier qu’on a en ce moment. Je crois qu’on a tous besoin d’un peu de réconfort! Merci beaucoup d’avoir pris le temps de discuter avec moi! C’est un plaisir d’avoir appris à te connaître un peu mieux!
DS: Merci!