septembre 18, 2013
Des frères et sœurs qui s’amusent, rient, partagent, se disputent… Tout ça fait partie de l’unité familiale.
Pour Rhonda et Richard Cenerini et leur fils aîné, Colin, le plus difficile dans l’amour qu’ils portent à leur benjamin et petit frère, Alec, c’est de ne pas sentir que cet amour est partagé.
« De notre côté, nous comprenons qu’Alec est autiste et qu’il nous aime même s’il est incapable de le démontrer comme un enfant le ferait normalement, mais ça a été très difficile de l’expliquer à notre fils aîné, Colin, explique Rhonda.
Il avait l’habitude de nous demander pourquoi son frère ne l’aimait pas. Pourquoi il ne jouait pas avec lui comme les frères de ses camarades. »
Un des changements importants constatés par la famille Cenerini depuis qu’Alec a commencé le programme d’analyse appliquée du comportement (AAC) de St.Amant il y a deux ans est sa capacité et son désir de montrer ses émotions.
« Il nous est arrivé quelque chose de magnifique l’autre jour : Colin était assis sur le sofa et lisait un livre, et Alec s’est collé à lui afin que Colin puisse lui faire la lecture. Ils ont partagé une collation et ont lu le livre ensemble pendant au moins vingt minutes. Ça ne se serait jamais produit auparavant. Le bonheur était visible sur le visage de Colin : il était si heureux de partager sa lecture et de câliner son frère », indique Rhonda.
La famille Cenerini a aussi noté des changements dans les capacités linguistiques d’Alec : il est capable de leur dire ce qu’il veut ou ce dont il a besoin et il est en mesure de maîtriser son comportement dans les lieux publics.
« Nous pouvons gérer les sorties en sa compagnie maintenant, mentionne Richard. Comme il est moins susceptible de piquer une crise, les sorties en famille sont moins stressantes et beaucoup plus plaisantes. »
Les Cenerini sont conscients qu’Alec n’aurait pas réalisé ce progrès considérable sans l’aide du programme AAC. Et cette année, St.Amant a été en mesure de le transférer vers un programme entièrement en français afin de préparer Alec qui fréquentera la même école de la Division scolaire franco-manitobaine que son frère l’automne prochain.
« Tout cela représente beaucoup de travail, mais ça en vaut la peine. Qui ne ferait pas tout ce qui est en son pouvoir pour aider son enfant ? », conclut Rhonda.
